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LA FARANDOLE DES PIMENTS DANS LE LODEVOIS-LARZAC

  • Photo du rédacteur: Marc Lohez
    Marc Lohez
  • 6 sept.
  • 2 min de lecture

L’essor du piment en France est lié à différentes phases de la mondialisation : la première explique la culture des piments dans les Pyrénées-Atlantiques, depuis près de cinq siècles avec une reconnaissance et une popularisation récente. Mais de leur foyer latino-américain, les piments se sont aussi mondialisés vers l’Asie où ils ont intégré des recettes aujourd’hui adoptées en Europe par le succès des cuisines du monde et des Outre-Mers. C’est à ce second fil de la mondialisation du piment que se rattache la production de Gwladys Marhic : « Les Piments du bout du Monde »


Des piments de toutes les couleur pour des préparations qui se marient bien avec les produits du terroir local. Crédit photo : les Piments du bout du monde
Des piments de toutes les couleur pour des préparations qui se marient bien avec les produits du terroir local. Crédit photo : les Piments du bout du monde

L’origine de cette exploitation dans l’Hérault prend sa source dans le goût pour la cuisine réunionnaise que Gwladys découvre dès l’enfance. Mais installée dans le Lodévois-Larzac, il lui est bien difficile de trouver des piments satisfaisants. Elle en cultive donc dans son potager personnel et découvre dans la pépinière du village des variétés qu’elle ne connaissait pas. Après des premiers essais difficiles et une formation, la production devient abondante au point qu’elle commence à créer des recettes de sauces, puis quitte son métier dans l’hôtellerie-restauration pour produire dans le cadre d’une SCOP en 2021, cotisant-solidaire en 2022, avant de s’installer comme exploitante en 2024. Parallèlement, sa gamme de piments s’est considérablement élargie. Elle s’étend aujourd’hui sur toute l’échelle de Scoville qui mesure qui mesure la force des piments. Elle propose en effet aussi bien l’inoffensif piment végétarien – guère plus piquant qu’un très bon poivre mais qui développe un parfum floral et fruité proche de l’habanero– que le terrible Carolina reaper.


la récolte : crédit photo : les piments du bouts du monde
la récolte : crédit photo : les piments du bouts du monde

Les sauces produites ont d’abord été destinées à satisfaire ceux qui veulent consommer du piment sans pleurer, à base de fruits comme la mangue et l’ananas : il s’agit de changer l’expérience du consommateur qui craint le piment. Elle a ensuite réalisé ses sauces avec les fruits produits à proximité comme l’abricot, la poire, la framboise. Mais Gwladys Marhic propose aussi des sauces plus basiques obtenues par macération et, pour les plus aguerris, des pâtes de piments et du piment en poudre. Sous nos latitudes, la saisonnalité de la production est très marquée, d’autant qu’il s’agit de piments de plein champ. Plantés en mai la récolte s’étend normalement de juillet à novembre, elle est immédiatement suivie de la production avec les piments frais.

Une gamme étendue . Crédit photo : les piments du bout du monde
Une gamme étendue . Crédit photo : les piments du bout du monde

On retrouve les « Piments du bout du monde » dans nombre de marchés de producteurs et du terroir de la région, dans des magasins de produits locaux tel le panier lozérien en périphérie de Montpellier ; ils ont également su séduire les chefs locaux particulièrement attachés à sourcer les meilleurs produits autour d’eux : on les trouve à proximité comme chez l’Ogustin de Priscilla Lebon mais aussi sur la table étoilée de Laurent Cherchi à Montpellier.


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