top of page

KOGOMOCHI : UNE DOUCEUR BASQUE AU GOUT DU JAPON

  • Photo du rédacteur: Marc Lohez
    Marc Lohez
  • 17 sept.
  • 2 min de lecture


ree

Vivre dans une station thermale ne vous condamne pas à l’austérité diététique, on y trouve toujours de quoi faire plaisir à ses papilles : c’est encore plus le cas depuis l’été 2025 à Cambo-les-Bains avec l’installation d’un salon qui adopte le style d’une maison de thé du Japon. Sur les tables d’une terrasse qui respire le dépaysement et la sérénité, de grands verres de matcha latte accompagnent les assiettes de Daifuku mochi. Car le mot mochi que nous utilisons très rapidement ne désigne que l’enveloppe de riz gluant qui va être fourrée pour constituer l’ensemble.

L’arrivée de ces douceurs à Cambo est le résultat de la reconversion professionnelle d’Eugénie Césari qui a quitté son métier d’infirmière sur Paris pour y suivre une formation en pâtisserie. Peu attirée par les pâtisseries très sucrées, elle a été d’emblée séduite par la dégustation de son premier daifuku. Après son CAP, elle se forme pour sa spécialisation auprès de Charlotte Caspar qui a travaillé pour une grande maison de Tokyo avant de fonder la pâtisserie Usagiya à Strasbourg. L’élaboration de ces pâtisseries japonaises est un art exigeant, notamment pour le travail de la pâte de haricot azuki qui constitue le daifuku le plus traditionnel : sa longue préparation, deux jours, explique son absence des restaurants japonais et le fait que l’on ne le trouve que dans les salons de thé.

Les daifukus mochi à déguster sur place. Crédit photo : Kogomochi
Les daifukus mochi à déguster sur place. Crédit photo : Kogomochi

À Cambo, Eugénie propose des daifukus classiques comme l’incontournable anko saupoudré de poudre de soja torréfié, mais aussi des réalisations qui s’éloignent des modèles japonais tout en gardant l’esprit d’origine. Ainsi, le shiro-an (confit de haricot blanc et sésame noir) peut-il se marier à la fleur d’oranger et à la pistache. Enfin, selon les saisons, ce sont des fruits entiers qui viennent garnir le mochi : la fraise puis la figue.



Le salon de thé, cadre des dégustations et des animations. Crédit photo Kogomochi
Le salon de thé, cadre des dégustations et des animations. Crédit photo Kogomochi

Les daifukus mochi de Cambo sont des produits frais, à déguster sur place ou à consommer rapidement. On peut également les trouver dans des épiceries spécialisées comme Yaoya à Guéthary ou au food truck Txoko Sushi, mais Kogomochi est également présent dans les marchés de producteurs et a fait sensation à la fête du gâteau basque, signe d’une intégration réussie. A Cambo, Eugénie souhaite développer les animations : des ateliers dessins pour tous les âges, des séances de yoga, de quoi célébrer les saisons dans ce petit ilot d’ambiance japonaise en plein Pays Basque.


Pour en savoir plus





  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram

© 2022 par MiKoRiZe. Créé avec Wix.com

bottom of page