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UNE NOUVELLE AVENTURE DE THÉ DANS L’AVEYRON

  • Photo du rédacteur: Marc Lohez
    Marc Lohez
  • 13 sept.
  • 2 min de lecture

Le premier jardin de thé dans l'Aveyron. Crédit photo : Thés de Nono
Le premier jardin de thé dans l'Aveyron. Crédit photo : Thés de Nono

Depuis le début des années 2020, les plantations de thé se multiplient dans l’hexagone, de la Normandie au Roussillon en passant par la Bretagne et la Côte basque ; mais c’est aujourd’hui du coté du versant sud du Massif central que nous allons observer le développement d’une entreprise originale : les Thés de Nono. Nono, c’est le nom du petit garçon de Stanley Aubert qui lui a donné l’idée de cette aventure lors d’un jeu de dinette. Stanley, un grand amateur de thé et de tisanes, a alors découvert les producteurs qui se lancent dans cette culture au goût d’ailleurs en France ; il sélectionne des thés produits en Métropole et dans les Outre-mers pour les proposer sur sa boutique en ligne. Mais on y trouve aussi des infusions préparées par ses soins avec des fruits, des fleurs et des épices tous cultivés en France.


 Le Genmaicha, une recette japonaise,  revisité avec  des thés verts d'Occitanie, du riz de Camargue IGP Torréfié et plein d'autres ingrédient cultivés en France, . Crédit photo : les Thés de Nono
 Le Genmaicha, une recette japonaise, revisité avec des thés verts d'Occitanie, du riz de Camargue IGP Torréfié et plein d'autres ingrédient cultivés en France, . Crédit photo : les Thés de Nono

Cette créativité lui a permis de rejoindre le collège culinaire de France, un collectif rassemblant des artisans du goût qui mettent en avant la qualité face à l’industrialisation de l’alimentation. A force de sélectionner et de créer avec les plantes, Stanley a été rattrapé par la tentation de les cultiver. Un jardin partagé et un jardin privé lui ont offert la possibilité de planter ses premiers théiers, une centaine de plants venus d’un peu partout en France. Quand les récoltes ont été possibles, il s’est attelé à la transformation des thé noirs, blanc ou vert en testant différentes méthodes. Cette année, il a franchi une nouvelle étape en suivant une formation au BPREA pour devenir exploitant agricole avec un stage de huit semaines chez des producteurs de plantes aromatiques.  


Crédit photo : Les Thés de Nono
Crédit photo : Les Thés de Nono

Cette expérience a confirmé que la vie agricole lui correspondait bien et lui a donné des idées pour son projet d’exploitation dans l’Aveyron qui fait l’objet d’une campagne de collecte sur la plateforme Miimosa . Comme souvent, ce futur jardin de thé est un projet complet : cultiver, transformer, accueillir dans cette exploitation à venir où les théiers seront accompagnés par des fruits et des plantes à épices, avec sans doute une pointe d’exotisme.

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